Chaque 1ᵉʳ décembre est célébrée la journée mondiale du SIDA dans le monde. Pour la célébration de cette année, le thème retenu par les Nations Unies est « Donner le leadership aux communautés ».
“39 millions de personnes dans le monde vivaient avec le VIH en 2022. 1,3 million de personnes ont été infectées au VIH en 2022. 630 000 personnes sont mortes de maladies liées au SIDA en 2022. 29,8 millions de personnes avaient accès à une thérapie antirétrovirale en 2022. 85,6 millions de personnes ont été infectées par le VIH et 40,4 millions de personnes sont mortes de maladies liées au SIDA depuis le début de l’épidémie”, a relevé Dr Éric Verschueren, directeur pays de l’ONUSIDA Togo-Bénin.
Togo : le leadership des communautés dans la lutte contre le SIDA
Le monde peut mettre fin au Sida, avec des communautés prêtes à œuvrer pour le bien-être des personnes affectées. Les organisations communautaires de personnes vivant avec le VIH, exposées au risque ou touchées par le virus sont en première ligne des progrès de la riposte au VIH.
Les communautés relient les personnes aux services de santé publique centrés sur la personne, instaurent la confiance, innovent, surveillent la mise en œuvre des politiques et des services et responsabilisent les prestataires. Cette Journée mondiale de lutte contre le SIDA est bien plus qu’une célébration des réalisations communautaires ; c’est un appel à l’action pour donner aux communautés les moyens de jouer un rôle de leadership.
ONUSIDA révèle que le monde peut mettre fin au SIDA en tant que menace pour la santé publique d’ici à 2030, mais uniquement si les communautés sont pleinement intégrées et bénéficient d’un financement suffisant pour jouer un rôle de leadership. Il met en évidence la manière dont le sous-financement et les obstacles freinent leur travail et entravent les efforts visant à mettre un terme au sida.
Au Togo, Tchamba a été la préfecture choisie pour cette célébration. Au cours de cette célébration, plusieurs activités sont menées notamment l’animation d’émissions radiophoniques, la sensibilisation de proximité à travers des médiateurs, le renforcement des capacités des leaders communautaires sur les voies de recours en cas de stigmatisation.
Il est aussi organisé une campagne de mobilisation avec la promotion et distribution des préservatifs par la société civile sous le leadership de la plateforme dans toutes les régions du pays. Ce qui permettra de mettre au centre des actions de la société civile. Elle va jouer un grand rôle dans la lutte contre le VIH, comme pour les années antérieures.
Alors, participons à cette lutte, mettons notre pierre à l’édifice pour éradiquer cette maladie dans nos différentes communautés.
Sandrine GOKA