Le mois de novembre est dédiée à la sensibilisation au cancer de la prostate. Une maladie qui se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. Faisons le point sur ce cancer.
L’âge, principal facteur de risque identifié pour le cancer de la prostate
Ses causes sont encore mal comprises, et pourraient souvent être multiples. Certaines études tendent à montrer que l’activité physique diminuerait le risque de cancer de la prostate, mais de manière très faible. Bien que des preuves solides soutiennent les effets d’un régime riche en graisses sur le développement et la progression du cancer de la prostate.
Un effet perturbateur endocrinien de certains produits (pesticides notamment) pourrait être en cause. Le cancer de la prostate engendre assez peu de symptômes. Il est donc fréquemment découvert à l’occasion d’une consultation ou d’examens médicaux tels que les soins fréquents et/ou urgents d’uriner, la difficulté à uriner (besoin de pousser, miction difficile à commencer ou arrêter, jet d’urine faible ou qui s’interrompt), la sensation de ne pas avoir complètement vidé sa vessie après avoir uriné, la brûlure ou douleur en urinant, la présence de sang dans l’urine le cas échéant le sperme, l’impuissance sexuelle, les douleurs lors de l’éjaculation, etc.
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Cependant, il faut noter que ces symptômes peuvent être causés par d’autres maladies de la prostate, non cancéreuses, comme hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) ou une prostatite.
Avec l’AEMPO