La construction et le soutien intentionnels sont la pierre angulaire d’une communauté scolaire bienveillante, aussi bien ailleurs qu’à l’Université de Lomé. Offrir aux étudiants des occasions fréquentes d’être à proximité des délégués n’est pas toujours suffisant pour leur permettre de créer un réseau et de se sentir connectés à la communauté scolaire au sens large.
C’est dans cet ordre d’idée qu’à l’entame de la nouvelle année académique à l’Université de Lomé, le Délégué Général-Adjoint de la Faculté des Lettres, Langues et Arts (FLLA) a tenu à rappeler à ses pairs estudiantins, leurs droits et obligations, de même que les bonnes pratiques d’usage dans le temple du savoir, au micro d’Operon.
Monsieur DAMEKOI, quels sont vos mots à l’endroit de tous les étudiants de la FLLA de l’Université de Lomé, nouveaux comme anciens ?
Je tiens au prime à bord souhaiter la cordiale bienvenue aux nouveaux étudiants et une bonne suite de formation universitaire aux anciens. La FLLA à l’Université de Lomé est, si je peux le dire ainsi, la faculté à la base de tous les enseignements ; car personne ne nous dira que les cours à l’Université se font sans les langues, ceci pour ainsi dire que les langues “c’est nous”.
Quel est votre engagement personnel en tant que Délégué Général-Adjoint, à l’endroit de ces étudiants ?
Je tiens à rassurer tous mes camarades que je mettrai mon temps et mon énergie à toujours les défendre, mais cela à la seule condition que nous, étudiants, soyons dans nos droits. Aucun délégué, en tout cas moi, ne perdra son temps à défendre un étudiant qui a été arrêté par le COPUL parce qu’il a volontairement laissé un sachet plastique par terre au lieu de le mettre dans une poubelle.
Quelles sont les premières dispositions à prendre par tout nouvel étudiant inscrit à la FLLA de l’Université de Lomé ?
En tant que nouvel étudiant, il faut s’assurer que toutes les conditions administratives partant de la DAAS, du COUL, jusqu’à la faculté elle même, soient dûment exécutées.
Quelles sont les difficultés face auxquelles ces apprenants doivent résolument faire face ? Et comment les surmonter ?
Nous le savons tous, avec l’avènement de la COVID-19, le système éducatif universitaire a pris une autre tournure, avec à la clé le système hybride entre les enseignements en distanciel et en présentiel. Ce qui en soi est un problème majeur pour ces nouveaux, qui n’ont jamais été confrontés au digital pour une formation éducative pour ne pas dire scolaire.
Mais je crois que pour remonter cette pente, ils doivent vite s’adapter à la nouvelle tendance, car que nous le voulons ou pas, nous sommes déjà dans le système. Un autre problème est l’égarement de certains camarades par rapport à la liberté à laquelle nous faisons face après l’obtention du baccalauréat.
Quel est le rôle que joue le collège des délégués de la FLLA, et comment les étudiants peuvent-ils en être bénéficiaires ?
Le collège des délégués de la FLLA, pour sa part ne cessera jamais de faire du mieux qu’il peut notamment dans l’augmentation des séances de cours en présentiel. Je rappelle que toutes les luttes que mènent le collège sont et resteront toujours en faveur des étudiants, car étudiants nous sommes.
L’Université de Lomé fait peau neuve. Amphis, terrains, reposoirs, etc… Quel regard portez-vous sur ce changement ?
Je crois que le Président de l’Université de Lomé, dans sa vision, n’a pas mis en marge l’épanouissement des étudiants, et je profite de l’occasion pour le remercier pour tous ses efforts à notre endroit.
Une dernière question, dites-nous, quels sont les avantages qu’offrent les études à la FLLA ?
La maîtrise des langues et également la connaissance de la civilisation des pays occidentaux notamment celle de la France, de l’Allemagne, la Grande Bretagne et même de l’Amérique, sans oublier les différents courants littéraires. Et pleins d’autres avantages…
Un mot de fin…
Je profite de cette occasion pour attirer l’attention de mes camarades sur leur conduite au sein de l’Université de Lomé, le traitement qu’aura l’administration à notre égard sera le reflet de nos comportements. Je ne peux finir sans souhaiter une bonne chance et un bon courage à toutes et à tous. Puisse l’année académique 2022 – 2023 soit belle.
