D’innombrables jeunes profils ne cessent de hisser haut le drapeau de notre cher pays. Spécialement dans le domaine de la littérature, Ayi Renaud Dossavi-Alipoeh en est un exemple. Qui est-il et quelle est son histoire avec la littérature ? Nous vous la racontons dans ce dossier.
Ayi Renaud Dossavi-Alipoeh : la petite biographie
Né d’une mère de Bè et d’un père poète Guin, nous vous parlons de Ayi Renaud Dossavi-Alipoeh. Il naquit dans une fratrie de quatre enfants et a eu une enfance très heureuse. “ARDA” est un écrivain togolais, auteur de 5 ouvrages (de poésie, nouvelle et essai). Il est également blogueur, journaliste économique et scientifique.
La littérature, une passion depuis l’enfance
Ses parents ont vraiment tout fait pour lui. Car, par les livres et la culture qu’il a eu à découvrir très tôt, il a pu accéder au monde. D’où la naissance de sa passion. Le jeune écrivain est issu d’une famille “d’intellectuels comprimés’’. Son paternel aurait pu devenir auteur (il était poète), et sa mère, très douée pour langues.
Bien qu’il soit un grand amoureux des lettres, Ayi Dossavi a eu une licence en Analyses biomédicales, obtenue à l’ESTBA. Il confie : ‘’Depuis, je me suis plutôt tourné vers le monde professionnel et consacré à l’écriture. Je compte cependant revenir à l’Université. La connaissance et la recherche restent un centre d’intérêt essentiel dans mes lectures quotidiennes’’.
On nait un peu poète
On se met à écrire sans doute parce qu’on a commencé à lire, et qu’on se rend compte qu’on a soi aussi, des histoires à partager. C’est de cette manière que s’est présentée l’envie d’écrire des livres pour Ayi.
Son premier ouvrage, ‘’Rosées lointaines’’ est un recueil de poèmes paru en 2015. Il est à son cinquième ouvrage intitulé ‘’Chants de sable’’. Ses autres ouvrages sont : Pensées égarées, Nous et l’histoire, Lèvres éphémères. Mais il a également écrit plusieurs collaborations et anthologies. Les œuvres de notre écrivain tournent autour de la vie, la mort, la beauté, l’amour et de sa très grande obsession pour l’Afrique, tant sur le plan esthétique que politique.
De tous ses ouvrages, l’écrivain conseille vivement l’essai ‘’Nous et l’histoire” aux jeunes africains. À l’interrogation de savoir les bons et mauvais côtés du métier d’écrivain, Ayi Dossavi répond :
‘’Le bon côté, c’est qu’on est un peu comme Dieu, et ça n’a pas de prix. Le mauvais côté est que l’écriture est une activité extrêmement solitaire, y compris la rémunération pécuniaire qui est aussi un point à souligner. Mais ça ne change pas grand-chose pour la plupart des “vrais” auteurs parce qu’on a besoin d’écrire comme on a besoin de respirer’’.
‘’Je suis un flegmatique analytique’’
Oui ! Ainsi se définit notre personnage. Il a fort interêt pour tout ce qui renforce l’esprit. La lecture, le sport (le bodybuilding et le judo, notamment), et la recherche scientifique sont ses centres d’intérêt, à part l’écriture.
‘’J’aime la beauté – dans tous les sens du terme- et la virilité, physique et intellectuelle. J’ai horreur du sentiment de faiblesse et d’impuissance’’.
Ayi Dossavi et le monde littéraire togolais
Notre personnage se taille progressivement une place dans le monde littéraire togolais. La vie n’étant pas tout le temps rose, il a dû se battre contre vents et marées pour y arriver. Ces points forts marquent son parcours en ce sens : participer à autant d’activités littéraires, culturelles que possibles.
Prendre part à des ateliers d’écriture, souvent, longtemps, régulièrement. Écouter, beaucoup, parler, et s’impliquer. C’est comme cela qu’il a attiré de l’attention avant même d’être publié. Il a eu l’honneur aussi de recevoir quelques distinctions nationales et internationales.
Particulièrement, le fait d’avoir reçu des mains du Président de la BAD, le prix “Afrique de mes rêves” représente pour Ayi Renaud Dossavi-Alipoeh, une fierté indescriptible.
À l’endroit des jeunes, l’écrivain dit :
Réduisons au maximum le temps sur les réseaux sociaux, et choisissons avec soin nos sources d’informations voire nos chaînes (Youtube est la plus grande université au monde aujourd’hui, pour qui sait ce qu’il cherche).
Désactivons les notifications sonores et visuelles des applis de messagerie sur nos téléphones. C’est une distraction terrible de nos jours. Il faut commencer petit. Il vaut construire l’habitude petitement, et la consolider avec le temps. Lisez ce qui vous intéresse et vous plaît d’abord, ce n’est pas obligé d’être une corvée. La répétition positive fera le reste.