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Du président de l’Université de Lomé aux étudiants en passant par le personnel administratif, la mobilisation a été forte ce vendredi 28 octobre 2022 dans le cadre du Campus Propre. Une initiative dont l’objectif premier est d’assainir le milieu, puis d’inciter la communauté estudiantine à réaliser tout l’intérêt de préserver et de maintenir propre, l’environnement du cadre d’études.
Au micro d’Operon, Monsieur TSIKO Kodjo Mathieu, en sa qualité de Délégué Général-Adjoint des étudiants de la FASEG, apporte des précisions sur l’instauration et le bien-fondé du Campus Propre.
En quoi consiste exactement l’opération “Campus propre” ?
Le campus propre consiste à rendre entièrement propre l’Université de Lomé et à la débarrasser de tout ce qui n’honore pas l’environnement du temple du savoir.
Quelle est son origine ? D’où est venue l’idée d’instaurer ce mouvement au sein du Campus Universitaire ?
Difficile d’identifier son origine, mais peut-être l’instauration de la DGDU(Direction de la Gestion du Domaine Universitaire) à l’Université de Lomé qui s’occupait de la salubrité sur le campus. Voyant les travaux effectués par les bonnes dames et les sieurs de cette direction, d’autres associations estudiantines ont pris l’initiative de les aider. Conscient des efforts déployés pour assainir l’environnement de vie universitaire, l’idée de convoquer tous les représentants et les étudiants à choisir un jour pour mettre au propre l’université de Lomé via un Campus Propre, a germé.
Pour ceux qui l’ignorent, quelle est sa fréquence habituelle ?
Ceux qui ignorent sa fréquence habituelle méconnaissent peut-être pas sa valeur et son importance. Le Campus propre n’est pas l’apanage des autorités universitaires.
Êtes-vous satisfait de l’opération de ce vendredi 28 octobre 2022 ?
La satisfaction était au rendez-vous au sein de la communauté estudiantine mobilisée à l’occasion. Les étudiants, y compris les nouveaux bacheliers étaient contents. Dans l’ensemble, l’opération reste un succès.
Quel est l’engouement de la communauté estudiantine autour de l’opération ?
C’est avant tout une opportunité de connaître le président de l’Université de Lomé, le professeur DODZI Kokoroko. Ce qui a poussé une masse importante d’étudiants à connaître leurs premiers responsables universitaires lors de ce geste, qui se veut également civique et citoyen.
Quels messages aux étudiants qui hésitent toujours à rejoindre le mouvement ?
Je leur rappelle que c’est une opportunité de connaître les autorités et créer des relations, puis de sauver l’environnement universitaire. Nul ne peut pas apprendre dans une salle insalubre. Nous invitons tous les étudiants à y mettre en œuvre pour le développement et l’épanouissement pour un environnement propre au sein de l’Université de Lomé.
Lire aussi :
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