L'Homme

L’Homme | Chapitre 2

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Chapitre 2 : L’Homme


L’homme ; C’est un titre phare auquel il fallait prêter attention, car c’est bien cet être qui s’impose et en impose, et ce n’est que justice lorsqu’on lui donne toute une dissertation. L’idée m’est venue quoique ceci suive toute une série de dissertations dont les thèmes s’enchaînent pour avoir une cohérence bien claire et définie. Ceci provenait du fait que depuis pas mal de temps, je suis épaté face aux exploits de ce dernier et cette fascination transparaît dans bon nombre de mes dissertations, et ceci n’est alors que justice rendue. C’est surtout dû au fait qu’une fille de mon quartier bien qu’étudiante, était grosse et devait accoucher dans peu de temps.

Loin de moi, l’envie de la juger dans sa manière de faire, mais tout juste pour vous dire que j’ai été frappé par la forme ronde de son ventre et j’ai donc eu en tête de me demander comment cette formation avait lieu. Nous avons tous appris à l’école comment, pendant les rapports sexuels, l’éjaculation du sperme amenait la fécondation de l’ovule, qui marquait le début de la grossesse. C’est le pourquoi ceci devait se produire et c’est ce produit qui m’épate, car ceci crée l’homme ; et c’est cet être formé que je souhaiterais étudier, car il importe qu’on fasse une étude sérieuse et minutieuse.

Le zygote ainsi fécondé, il faudra qu’on voit la formation pendant neuf mois au cours desquels, l’être est bien constitué avant et afin qu’il sorte du ventre de la mère et hume l’air du dehors. Pendant tout ce temps, il est nourri par la mère qui est obligée de manger deux fois plus, afin que le bébé ait sa part et puisse être bien constitué pour atterrir dans ce monde qui lui est totalement étranger. Après qu’il soit sorti, c’est surtout sa constitution morphologique qui impressionne quand on voit sa charpente. Et la question qu’on est en droit de se poser et de savoir si réellement l’homme serait fait par hasard. En ceci que ce dernier ayant une tête, des membres, bref tous ces organes ont un rôle spécifique dans un but très précis qu’on sera amené plus tard à découvrir.

Arrivé donc sur la terre, l’homme qui est formé de composantes terrestres, va se demander et se poser d’énormes questions en ce qui concerne son environnement, son être et tout ce qui touche les autres, et c’est donc à partir de ces questionnements qu’il peut mener des marches prodigieuses dans sa quête vers l’excellence. En ce sens que l’homme n’est pas formé par hasard et quand on scrute bien, on réalise que ce dernier avec tous les organes qu’il possède, se doit de faire montre de ses capacités pour agir à sa guise. Il est bien vrai que lorsqu’on observe les animaux, on remarque que leurs organes n’ont pas été créés par hasard mais pour un but précis.

Mais à la différence des autres animaux qui agissent par impulsion, l’homme est le seul capable de savoir qu’il a été fait avec cette architectonique bien définie, jouant un rôle assez précis. Et c’est cette conscience qui l’amène donc à faire d’énormes prouesses quand on le compare à bon nombre de mammifères et suivant les aires e définition que je vais essayer de bien spécifier. Prenons le cas de la locomotion où l’homme, est amené à se servir de ses deux membres inférieurs pour se déplacer comme le feront les animaux à quatre pattes.

Dans ce cas très précis et clair, l’animal en question sera freiné par la distance et la capacité de ses membres à fournir ces efforts qui sont parfois insurmontables : ce qui fait qu’on trouvera que certains animaux à des endroits très précis. Je parle de l’animal, mais je pourrais tout aussi me référer au règne végétal où bien évidemment les plantes sont amenées à se déplacer bien qu’on ne note pas toujours pas toujours la distance parcourue. Alors, l’homme pour pallier à cette carence de capacité ou même dépasser les limites spatiales, a su ingénier pour se transporter, au lieu de toujours en rester à la locomotion.

C’est là où il a su inventer ou plutôt mettre sur pied des outils capables d’enfreindre ces lois de la gravité pour se rendre là où il ne le pouvait auparavant. On y comprend alors qu’il octroie une force à ces appareils qui le remplacent ou plutôt ses organes traditionnels de la locomotion afin de l’effectuer à leur niveau pour qu’il y ait une meilleure efficience. Ce ne sont plus ses membres inférieurs qui font le boulot quoiqu’ils y participent à une faible dose mais plutôt et surtout une membrane à laquelle nous aurons le temps et le loisir d’y consacrer un chapitre ; le cerveau. C’est par cet organe que l’homme fait la différence clairement et nettement afin de pouvoir évoluer merveilleusement dans ce monde qui lui parait très hostile.

Là réside le problème, car c’est bien parce que l’homme n’arrive pas à se retrouver dans ce milieu qui  lui parait non seulement étranger, mais hostile qu’il est amené à faire montre de cervelle pour s’imposer et imprimer sa marque. Nous irons plus loin en prenant l’exemple de l’écriture ou des arts plastiques où l’homme exhibe son talent pour essayer de représenter le monde dans lequel il vit. Il est bien vrai et clair que l’homme est naturellement doté de la parole qui vient de soi, mais en ce qui concerne l’écriture, il lui faut l’acquérir à l’instar des autres arts.

Les autres animaux ont eux aussi un moyen de communication qui sont les cris qu’eux-mêmes parviennent à comprendre et saisissent entre eux, alors que pour l’homme, il s’agit d’un codage. C’est la même chose pour les animaux au fait, mais comme l’homme n’est pas de ce domaine, on suppose que le sien est mieux régi que celui des autres animaux. Les représentations auxquelles j’ai fait allusion sont le propre de l’homme qui s’exprime ou déverse le fond de son être à travers elles, et là aussi il faille un code et surtout toute une sensibilité pour pouvoir saisir. J’ai cité les cas du transport ou locomotion et celui de la communication afin de montrer que l’homme, contrairement à d’autres animaux qui paraissent lui ressembler ne s’est pas cantonné à la primitivité, mais a tenté et l’a merveilleusement bien fait d’ailleurs d’évoluer de ce point stagnant et statique.

C’est là où je veux en venir avec ma dissertation, car il s’agit au fait de cette prouesse phénoménale que l’homme a été capable de mettre en place à savoir créer son propre monde où lui-même définit ses propres règles et lois pour que ses autres pairs s’y plient. On pourra comprendre lorsqu’on voit l’évolution de l’être humain qui a été formé dans ce monde tout comme les autres animaux, mais à la différence de ces derniers, il n’a pas su s’y imbriquer et y faire partie intégrante. On le constate fort bien quand on observe que l’homme est complètement démuni face aux autres animaux qui sont très véloces ou même des oiseaux qui savent voler, planer même dans les airs alors que lui restait collé, scotché sur place. D’autres savent, si je puis m’exprimer de la sorte parler à la nature et capables de manger tout ce qu’elle leur offre jusqu’ici à répondre favorablement à celle-ci en ce qui concerne l’aspect thérapeutique pour ne citer que ce dernier.

Il aurait pu, tout comme ces animaux, tenter d’être simplement naturel, mais à cela se pose un sérieux handicap, c’est-à-dire son organisme n’est pas fait pour supporter de tels aléas à la différence des autres animaux. En clair et ceci ressort de mon illustration, l’homme, de par sa faiblesse de sa constitution en tout cas morphologique, a été obligé d’inventer son propre monde où il y régit ses propres lois. Il se sent puissant dans ce monde donc qu’il a créé selon sa propre perception et dans lequel il peut faire montre de ses aptitudes dont la nature l’a doté et assez merveilleusement d’ailleurs.

L’homme créé alors son propre monde dans lequel ses pairs, parce qu’ils ont la même constituante, peuvent aussi s’y sentir à l’aise et exhiber à loisir leurs talents pour ne pas faire injure à la conception de certaines religions. L’homme en clair est fait non pas pour régner, car c’est une assertion commune et généralisée, mais pour régir dans un monde qui lui paraît hostile en créant son propre environnement où lui-même régit à volonté. Ce qui est assez frappant et formidable dans cette prouesse est que l’homme était au préalable indisposé à pouvoir vivre, en tout cas bien vivre dans ce monde, mais cette prédisposition négative l’a plutôt amené à se révolter afin de survivre dans cette atmosphère hostile.

On le voit très bien donc que l’homme ne peut en aucun cas être dépassé par quoi que cela soit, sinon simplement et naturellement briser le joug de cet enfermement primitif pour fonder ou créer son monde. Il s’est très bien basé sur le côté positif de la chose et ne s’est guère laissé aller au fatalisme voire défaitisme en formulant les lois et règles d’un environnement dans lequel lui-même est le maître incontesté. Ce règlement est compris et accepté par tous ses pairs qui peuvent chacun à son niveau, inventer telle chose ou formuler une nouvelle loi qui peut lui sembler conforme ou aller contre son gré que les autres ont le droit sinon le devoir d’accepter ou récuser rigoureusement. Le monde qu’il crée alors ressemble à cette nature dans laquelle l’homme est formé en ce sens qu’il a ses lois et ses règles que l’homme doit respecter scrupuleusement.

Cet environnement auquel les autres animaux ont su s’imbriquer facilement car ils y étaient prédisposés, et suivent donc à la lettre le code de conduite afin d’y bien vivre. L’homme par contre ne pouvant pas s’épanouir dans un tel environnement a formulé sa propre création qu’est le monde où pour y bien vivre, on aura à se rééduquer, c’est-à-dire apprendre à nouveau ou plutôt apprendre à vivre dans ce monde. C’est tout comme l’enfant au sortir du ventre maternel, apprend à marcher quelques mois après tout comme il le fera pour la parole ainsi que bon nombre d’attitudes qui peuvent paraître naturelles et innées.

J’aimerais ouvrir cette parenthèse en affirmant que ce monde auquel je fais référence n’est point la société qui n’est que la somme des liens relationnels entre au moins deux personnes où l’homme est amené à suivre des règles pour une bonne cohésion et harmonie. Le monde en question a trait à tous les aspects économiques, sociaux, politiques qui ne sont que la pure création de l’homme afin que ce dernier puisse bien vivre et s’épanouir dans un environnement qui lui semble hostile. L’apprentissage auquel je fais allusion donc porte sur quand on se penche sur l’aspect social aux règles qui régissent la société ou les lois économiques ou même les doctrines politiques lorsqu’on ouvre la plage politique.

L’apprentissage, car l’homme est prêt à faire cette expérience car elle lui est innée, mais surtout qu’il le faille pour qu’il soit en mesure de se cadrer dans ce monde que lui-même a monté de toutes pièces. Les autres animaux n’ont point besoin de faire un tel effort disposé qu’ils sont déjà à s’impliquer et s’imbriquer dans cet environnement hostile à l’homme qui lui, par contre, est prédisposé à créer son propre monde où il y pourra étaler la latitude de toutes ses connaissances pour son plein épanouissement. L’enfant apprend à se tenir debout pour finalement marcher comme le petit animal qui nait, quelques mois plus tard afin de se déplacer et se rendre à divers endroits pour y faire la connaissance d’autres lieux où il pourra y rencontrer d’autres animaux et trouver de quoi manger.

Il apprendra tout aussi à parler ou plutôt à créer à l’instar des êtres du règne animal qui par ce langage, arrivent à se comprendre, car ce code étant le propre de tous ces autres animaux. L’apprentissage dans ce monde pas fictif portera sur le transport et non plus la locomotion, car il faudra que l’homme sache conduire des engins tels vélomoteurs, motocyclettes ou même automobile pour ne pas ajouter bateau et avion. Dans ces domaines terrestre, maritime et aérien, il faudra qu’il puisse manipuler tous ces engins qu’il a lui-même inventés pour défier les lois spatiales, car ne possédant pas les organes capables de produire de telles performances.

Donc l’inaptitude physiologique de l’homme à fournir certains efforts est supprimée et suppléée par cette capacité intellectuelle à inventer de tels engins qui accroissent ses performances ou les rendent palpables. L’homme qui apprend donc à manipuler de tels engins participe d’une manière active à la marche de ce monde, car bien que cela ne soit pas lui qui les ait inventés, en les manœuvrant, il donne une caution morale à ces objets. Ceci est fort bien rassurant car ne possédant pas tous les membres et membranes censés effectuer un tel travail tels nageoires dans l’eau, ailes dans l’air ou pattes sur terre, l’homme peut néanmoins voguer sur tous ces espaces par la magie de son génie qui met à sa disposition tous ces engins.

Savoir conduire ces engins signifie donc que l’homme devient tantôt oiseau dans l’air par l’avion, poisson par le bateau ou sous-marin et quadrupède véloce par l’automobile : la versatilité de l’homme se dépeint à travers toutes ces formes qui ma foi, aucun être ne possède entièrement. L’apprentissage de la manipulation de ces engins lui permet l’acquisition de cette caractéristique protéiforme bien qu’il ne possède guère les organes appropriés mais surtout cautionne tout ce travail énorme fait par quelqu’un d’autre qui n’aurait sa valeur d’être si une telle garantie n’existait pas. L’inhibition donc suppose une forme d’acceptante mais aussi d’adhésion à cet objet, car il répond profondément à ce besoin criant que représente la locomotion sur de vastes distances.

L’acquisition des connaissances concernera tout autant le domaine de la communication où dans ce monde, l’homme n’aura plus besoin de gueuler comme les animaux pour se faire comprendre mais apprendre d’autres formes de représentation que cela soit scripturale, graphique ou picturale afin de bien se faire comprendre. En sus donc de la parole, qui est innée, il y apporte d’autres formes telles l’écrit, l’art plastique ou même musical pour que tout ce qu’il a à dire sera fait à travers elles et là encore il faudra qu’on y adhère en apprenant car elles répondent à un besoin vital. On poussera plus loin en incluant les formes modernes de communication que sont le téléphone, la télévision ou même INTERNET qui sont un perfectionnement des formes traditionnelles que sont le son, le pictural ou même l’écrit.

On voit que toutes ces formes ont évolué pour nous donner ce que nous voyons de nos jours comme l’ordinateur ou la télévision dont il importe que l’homme moderne acquière la manipulation pour être en mesure de répondre favorablement à toutes ces règles que lui dictent ce monde dans lequel il vit et qu’il a monté de toutes pièces. Ceci se comprend fort bien d’ailleurs car au fil des temps, l’homme se devait de répondre à ce défi que lui représente la communication et pour le faire, il a su ingénier divers gadgets pour pallier à toute insuffisance dans ce domaine.

Tous ces appareils ont évolué au fil du temps, et selon le désir de tout être humain et le besoin qui se faisait sentir afin d’avoir en main tout ce qui peut sembler ou lui permettre d’extérioriser cet aspect de la relation humaine que représente la communication. En tout cas, s’il a su évoluer et mettre au point tous ces appareils, il faille en principe qu’au jour le jour, que l’autre soit amené à acquérir cette connaissance sur la manière d’utiliser un tel appareil qui nous matérialise la communication. L’acquisition n’est pas en soi si difficile que cela, car elle permet de prendre part à cette forme de relation humaine que représente la communication, mais surtout de donner gain de cause à ces inventions qui reflètent du génie de cet homme répondant ainsi à un besoin criant. Tout le monde n’est peut- être pas appelé à faire de telles inventions qui répondent aux problématiques de la communication, et donc de l’apprentissage de ces formes de communication cautionne amplement l’inventeur qui est tout autant stimulé à en faire d’autres dans d’autres domaines.

Que dire donc face à tout ce que je viens d’affirmer ?

Au prime abord, j’estime que le monde créé par l’homme pour sa survie dans cet environnement étranger et hostile à ses règles et ses lois édictées par lui seul et qu’il se doit de respecter à la lettre pour pouvoir bien s’y épanouir tout comme les autres animaux qui ont su s’impliquer et s’imbriquer dans cette atmosphère, parce qu’y étant prédisposés morphologiquement. L’harmonisation passera donc par l’apprentissage ou l’acquisition des connaissances qui lui permet de prendre part à ce monde par l’utilisation de gadgets qu’il a pu créer.

Ces appareils, fruits de son génie, le rendent invincible, l’amenant à briser toutes ces lois spatio-temporelles qui le freinent dans son expansion sur tous les plans, et de plus ces gadgets le poussent à dominer ainsi son atmosphère. Si je me suis épanché de long en large sur l’aspect communication et transport, ce n’était point pour circonscrire l’homme à seulement ces deux volets, mais bien parce que ceci n’est qu’un préambule à des thèmes portant sur ces deux chapitres.

Mais on a quand même vu que l’homme, à travers ces deux illustrations, a su créer un monde à lui tout seul où il s’y sent maître, malgré et surtout à cause de l’hostilité de son environnement auquel les autres êtres s’harmonisent, car prédisposés morphologiquement. Ce monde alors monté de toutes pièces par l’homme, cet être extraordinaire et exceptionnel, nous allons tenter de le décortiquer en prenant point par point et pas à pas les différents volets qui le meublent. Je m’attaquerais pour la gouverne à l’aspect social de ce monde, car il faille bien en ce sens que l’homme étant un être grégaire, on ne peut guère l’étudier en mettant sur le bas-côté cet aspect.

Nous y allons donc pour dire que l’homme, formant donc à deux une société, car bien que les deux hommes puissent physiologiquement se ressembler, ils ne peuvent en aucun cas avoir les mêmes sentiments. Et ceci dit, il importe en tout état de cause qu’on sache alors bien se comporter pour ne pas froisser la sensibilité de l’autre et amener des conflits pouvant découler sur de graves crises qui sont parfois meurtrières. On a vu, et l’histoire est là pour témoigner en ma faveur que de tout temps, les plus graves conflits qui ont lieu, telles les guerres, provenaient de l’incompréhension d’une partie ou de la tentation à vouloir dominer l’autre.

À un moment où un peu partout en Afrique, dans des pays tels la Tunisie, l’Égypte ou la Libye, la population réclamait ses droits car elle se sentait esclave et opprimé dans son propre pays et prête à mourir pour cette revendication. On a vu de telles scènes un peu partout et de tout temps, et si on s’y intéresse aujourd’hui, c’est bien parce que la politique a les yeux braqués dessus alors qu’on oublie qu’il existe des conflits assez mineurs qui ont lieu à des échelons inférieurs.

Les conflits font flores dans les foyers où la femme n’est point d’accord qu’elle soit assujettie à son mari ou même les enfants qui récusent le diktat paternel au point d’en venir aux querelles interminables qui mettent sérieusement en danger la cohésion de la famille. Il en est ainsi dans toute relation humaine quand on ne sait pas bien se comporter pour agir à sa guise en ne tenant guère de la sensibilité de l’autre, et se croyant soi-même au sommet du monde. L’attention que je porte à cet aspect n’est point déplacée ou même pas amplifiée, car quoiqu’on dise que l’homme est un être grégaire et qu’on a donc toujours besoin de l’autre pour vivre, il importe donc de bien se comporter.

Je m’intéresse à cet aspect pour m’interroger sur le pourquoi de la chose, et me hasardant peut-être de répondre qu’il faille bien cet état de choses pour la simple et unique raison que l’homme ne pourrait guère avoir ce substantif s’il n’existait point en groupe. Il est bien vrai, que tous les animaux vivent en société pour bon nombre d’activités qu’ils y auront à effectuer, mais à la différence de l’homme, ils peuvent agir et le font très souvent d’ailleurs impulsivement pour leur propre survie. Alors que la règle sociale importe et impose qu’on ne fasse rien pour nuire aux intérêts de l’autre pour le sien propre pour la simple et unique raison que ce faisant, on jette de l’huile sur le feu pour envenimer la situation.

Et c’est cette tendance qui a prévalu, amenant les guerres les plus atroces qui ont rasé des milliers d’êtres humains ou même les soulèvements populaires auxquelles nous assistons dans bon nombre de pays africains depuis pas mal de temps. L’homme, comme je disais tantôt, pour réellement mériter ce nom, se devait donc d’ériger des règles sociétales qui, il est vrai, différent des cultures et des civilisations. Il est, on ne peut plus clair, qu’aucune culture et par là aucune civilisation ne pourra et ne saura se targuer d’être la meilleure bien qu’on puisse tricher sur d’autres pour essayer de gommer ce qu’on a de négatif dans la sienne.

Et c’est ce que les civilisations gréco-latines ont fait pour ouvrir une parenthèse, en venant apprendre de la civilisation égyptienne pour finalement la transposer chez eux et nous l’imposer plus tard, reformulée à leur manière comme si elle était la meilleure. Quoique leur chance était que la fameuse et bien fournie bibliothèque de la ville d’Alexandrie fut incendiée en l’an soixante-dix de notre ère, en emportant par ce funeste accident tout ce que l’Afrique avait de plus précieux à son expansion civilisationnelle, et qui sait si cet incendie était provoqué ou non.

Cette digression qui peut avoir une teneur historique juste pour dire que la culture ou civilisation saura avoir ses mœurs qui l’identifient et l’authentifient, et il ne serait guère sérieux d’affirmer le contraire. Mais je m’attache toujours au volet philosophique de la chose pour dire que l’homme, bien qu’à l’instar des autres animaux vit en groupe, il lui faut donc non pas s’entretuer comme cela est très courant chez les animaux, mais essayer de bien vivre ensemble. Et ceci passe donc par les codes de bonne conduite que l’homme promulguera dans sa famille qui représente la cellule du tissu sociétal et finalement se répercuter au niveau social pour avoir ce qu’on définira comme MŒURS ou même au niveau générique en lui affectant le nom de MORALE.

Pourquoi il faille une telle architecture sera sûrement la question qui vous taraude l’esprit et vous brûle la langue de poser. Tout simplement et là je mets ma main au feu, l’homme aura toujours besoin de cet autre pour vivre, car celui-là, bien qu’il soit le même que moi physiologiquement ou morphologiquement parlant, n’a pas les mêmes sentiments et perceptions. Le tuer donc ou même l’annihiler nous privera de cet apport important que ce génie aurait pu et su nous amener pour la bonne marche de sa société et de plus, l’homme se sentirait énormément seul à toujours vouloir éliminer son prochain, et cette essence qui le caractérise et que je nommerais CONSCIENCE en serait abêtie.

Les animaux peuvent eux agir de la sorte, parce que répondant impulsivement et c’est ce qui fait qu’ils sont parfois désarmés face à la détresse des autres animaux car impuissants qu’ils sont à apporter une quelconque assistance. L’homme vit en groupe pour non pas s’entredéchirer, sinon quelle serait la raison d’être ensemble et pourquoi ne pas demeurer seul, mais pour interagir et faire beaucoup d’activités en commun pour la bonne marche de la société. Il se devait alors donc qu’on mette au point tout un échafaudage pour y tenir tout ceci, et c’est ce que l’homme a su si remarquablement bien faire quand on voit toutes les règles qu’il a pu édicter dans quelque culture que cela soit pour que la sérénité et la paix y règnent.

Il ne s’est point montré fataliste ou défaitiste voire même pessimiste, mais plutôt réaliste pour comprendre son impuissance, comparativement aux autres animaux, pour fonder ce système où il y tire tout son pouvoir, et gare à celui qui ne se plierait pas à ces règles, la déchéance humaine vers la bestialité l’attend.

Venons-en maintenant à l’aspect politique de la chose pour paraphraser un célèbre dicton du penseur grec ARISTOTE qui affirmait que l’homme était un animal politique en ce sens que la politique est par excellence, la gestion de la cité. Et par tout ce que nous venons de voir, il importe de faire une mise au point très cruciale concernant le fait que l’homme, étant un être grégaire, il forme avec l’autre une société. Et donc cet autre avec lequel il forme, a des sensibilités différentes à l’autre composante de la société. La différence provient du fait qu’il a une conception de la manière de faire évoluer sa société qui peut aller à l’encontre de celle de l’autre qui croît naïvement que la sienne est meilleure.

En tout cas, une chose demeure que tout être humain se fait une représentation de la façon dont il voudra que sa société soit régie pour atteindre le plein épanouissement de tout un chacun et celui qui ne fait guère cette représentation, n’est point digne d’appartenir à la société et ne mérite pas le nom d’homme. C’est alors cette perception qui a amené les formes de régimes politiques où on a besoin d’une forme de gouvernance qui promeut pour tout un chacun, l’harmonie dans la société. Je dirais pour ma part et je ne fais que me répéter, que la politique ou plutôt le sens politique prend naissance dans le foyer en tout cas au sein de la famille où on y exerce un régime politique ou une forme de gouvernance à laquelle tout le monde adhère sous peine de sanctions.

Au niveau sociétal ou citoyen, c’est la même chose ou presque à la seule différence que toutes les cellules familiales se doivent de faire allégeance au régime sous peine de représailles, parce qu’il leur est imposé, mais bien parce qu’il mérite pour paraphraser un autre penseur dont j’ai oublié le nom et la nationalité, tout juste pour dire que si tel est au pouvoir, c’est à la faveur du soutien populaire qui le cautionne en ce sens qu’il est représentatif ou plutôt incarne leur conception de la façon de diriger le pays ou la cité.

C’est ce qui s’est produit fin Janvier de l’année 2011 en Tunisie, où le président incontesté et incontestable depuis plus de deux décennies, est passé par un raz-de-marée populaire bien qu’il ait fait de son pays un géant économique d’Afrique. Il semble que cela ne suffisait guère au pauvre peuple tunisien qui ne se voyait plus du tout dans cette manière de gouverner, parce qu’elle ne représentait point ce qu’il pensait de la gestion de la cité TUNISIE.

Ils en sont donc venus au soulèvement populaire pour faire partir ce dirigeant qui personnifiait à lui seul la TUNISIE alors qu’il aurait fallu le contraire : que la TUNISIE se caractérise ou s’incarne en lui. La même scène s’est déroulée en Égypte où la population exaspérée par le pouvoir dictatorial d’un président qui était là depuis trois décennies, ne pouvait plus gouverner. Il ne répondait guère aux aspirations de la masse qui, n’en pouvant plus, a décidé unanimement son départ qu’il a tant bien que mal repoussé. Mais là aussi, la loi du plus fort étant toujours la meilleure, notre malheureux président a dû s’incliner au verdict populaire bien que sa décision ait suivi le ralliement de ses généraux et de l’élite religieuse islamique à la populace.

Souvenons-nous également de la situation qui a prévalu au BURKINA FASO, et dans un passé moins lointain, la CENTRAFRIQUE, LA LIBYE pour ne citer que ceux-là. En clair, un dirigeant ne peut jamais gouverner sans la complicité tactique du peuple, et nos deux précédents présidents l’ont très bien compris, même si le pouvoir, avec son effet éthylique, leur urgeait de faire l’opposé. Le dirigeant libyen, quant à lui, n’a pas compris une chose à savoir que le pouvoir ne lui appartenait pas, mais à tout libyen qui croit et souhaite que la cité LIBYE change pour le bien de tous. Il l’a peut-être exprimé lors de son putsch en 1969, mais n’a pas tenu parole et c’est ce qui irritait la population qui maintenant, a saisi le cours de l’histoire et pris son destin entre ses mains.

Ce qu’il faut bien appréhender est qu’on ne pourra jamais diriger quelqu’un contre son gré parce que même le mulet à qui on ordonne d’avancer, refuse parfois d’obtempérer. Il en est de même pour l’homme qui est mille fois plus intelligent que cet animal qu’on qualifie de taré qu’il accepte cette forme de pouvoir à la seule unique condition qu’elle incarne sa conception de la gestion de la cité. Si j’en viens un peu à l’actualité de ces moments, c’est bien parce que dans tous ces pays, on a muselé la population pour lui imposer un diktat de gouvernance comme cela s’est fait en TUNISIE depuis 1989 et qui finalement a tourné court, pas brutalement, car il y avait des signes avant-coureurs. On a bien observé sous d’autres cieux ce que cela a donné par la chute du mur de Berlin en fin 1989 qui a entrainé la fissure du Bloc Soviétique ou même en Indonésie lorsqu’en 1998, face à la gronde estudiantine, le dictateur SUHARTO a lâché le pouvoir qu’il tenait d’une main de fer pendant plus de trois décennies.

Je m’intéresse à l’Afrique pas parce que j’y sois né, mais bien parce qu’on présente un cliché qui atteste que l’Afrique ne soit pas mûre pour la démocratie. La démocratie qui, si l’on se réfère à la définition du célèbre président Abraham LINCOLN, est le gouvernement par le peuple pour le peuple et avec le peuple. En définitive, aucun dirigeant ne peut-être là sans l’aval du peuple qui voit en lui, l’incarnation de leurs projets pour la bonne marche de leur société. L’Afrique avait tout autant cette forme de gouvernance par les dynasties antiques telles celles des royaumes d’Abomey et d’Oyo ou même les empires du Mali et du Ghana dans lesquelles, lorsque le roi ou l’empereur ne dirigeait pas pour le bien de ses sujets, un conseil des sages en venait à décider de son éviction.

Cet état de choses mettait toujours la pression sur le monarque qui savait qu’une épée de Damoclès était suspendue au-dessus de sa tête et prête à tomber à tout moment pour lui trancher la tête : le résultat était qu’il se comportait très bien dans la gérance du pouvoir. Je ne voudrais pas dire par là qu’il faille retourner à ces formes de gouvernement qui avaient tout de même une forme de barbarie dans certains de leurs comportements, mais juste établir cette prémisse. Celle de de poser que l’homme étant un animal politique, il incombe à tout être appartenant à cet ensemble social d’avoir sa conception sur la gestion de sa cité et c’est cette dernière qui s’incarnera par le dirigeant qui est au pouvoir et qui ne peut que l’exercer sur ses concitoyens.

Alors on évoluera étape par étape, tirant ce qu’il y a de mieux de nos cultures et le superposer à cette prémisse pour avoir la meilleure forme de gouvernance qui réponde à l’aspiration de tous. Les autres pays Européens ou les autres civilisations ont agi de la sorte pour avoir ce que nous voyons aujourd’hui comme démocraties qu’ils crient à tue-tête et nous maudissent soi-disant que l’Afrique n’est pas encore prête pour le régime démocratique. Le pouvoir émanant du peuple qui s’incarne dans le gouvernement, il faille donc une rétrospection et une fouille des plus minutieuses pour que les États Africains aient leur propre mode de gouvernement qui reflète l’aspiration du peuple afin que des heurts consécutifs aux élections soient totalement éradiqués en terre africaine.

La France aussi avait la dynastie ainsi que bon nombre d’États Européens dont certains l’ont toujours d’ailleurs, mais ils ont su remettre en cause cette forme de gouvernance qui semblait ne point répondre et correspondre à la majorité pour adopter celle qui reflète le profond état d’âme de la populace. Parce qu’en vérité, c’est de cela qu’il s’agit, réaliser la parfaite cohésion en gouvernant pour le bien de tous et c’est ce que j’affirmais tantôt : être l’incarnation de la population, de son rêve. Les Etats-Unis l’ont si bien fait pour être la première démocratie au monde et dans son ouvrage intitulé WE, THE PEOPLE (Au nom du peuple), l’éminent juriste constitutionnaliste BRUCE ACKERMANN nous le présente de bout en bout. Je ne dirais pas qu’il faille suivre l’exemple des Etats-Unis qui n’est pas un modèle en soi, car il apparaît à la lecture du livre en question que son système politique a su piocher de gauche à droite pour avoir ce que nous voyons de nos jours. Il est bien vrai que des imperfections existent tout de même, mais il revient aux Américains et à seuls de réformer ce système qui conformera aux idéaux des pères fondateurs.

La plus grande démocratie au monde qui est l’INDE, de par sa population, a su elle aussi faire le pari d’une telle gouvernance où l’aspiration du peuple est souverainement respectée et ce n’est pas un hasard si ce sous-continent d’un milliard et deux cents millions d’habitants est devenu un géant économique mondial. Tout simplement parce que la cause commune est prise en compte et ceci permet à tout un chacun d’exercer librement sa vocation pour son plein épanouissement et celui de sa communauté. On ne dira que la Chine qui n’a pas la démocratie, est néanmoins la deuxième puissance économique mondiale, sinon la première d’après de récentes publications, mais à cela j’affirme sans trembler que tôt ou tard, cette aberration cessera quand le peuple se révoltera pour prendre sa situation en main.

Ce qui s’est passé dans ces pays maghrébins et voire arabes, personne ne l’aurait prédit de cette manière, car soit le système était hermétiquement fermé ou que le pays était immensément riche. Ceci n’a guère empêché tous ces soulèvements qui ont emporté les dirigeants et continuent de le faire d’ailleurs, parce que tous les habitants se sentaient à l’étroit bien que l’économie fût florissante. 2015 sera toute particulière dans l’histoire de l’humanité, où ces soulèvements se sont retentis en force un peu partout sur les quatre coins du globe, d’après les temps qui courent actuellement.

En définitive, rien ne sert d’avoir une économie en plein boom qui est elle-même sujette au bien-être de la population, si cette dernière se sent étriquée par un pouvoir qui n’incarne pas ses desseins. On remarque pour la cause que les pays les plus avancés économiquement ont la meilleure forme de gouvernance où le bien du peuple est mis au pinacle des préoccupations du pouvoir qui n’est que le reflet voire l’incarnation des ambitions du peuple en question.

HOMO ECOMICUS serais-je tenté d’affirmer pour paraphraser un célèbre dicton qui veuille que l’homme soit un être économique pour d’ailleurs diverses raisons que nous tenterons d’énumérer. Au vu de tout ce que je viens d’aborder dans le chapitre précédent, il en ressort nettement qu’une bonne gouvernance amènera nécessairement un plein essor économique, mais ce n’est pas tant mon intérêt car cet étroit lien a été longuement ressassé. Mon regard se porte plutôt sur la profondeur philosophique de tout ce qui a été dit dès le début de cette dissertation en ceci que l’homme ait été formé dans un environnement qui lui est totalement hostile et il lui a donc fallu créer un monde à lui pour y survivre.

Ce monde n’a sa raison d’être que lorsque l’homme en tire une substance qualitative et quantitative afin d’y bien vivre, et pour ce faire il lui fallait interagir entre son monde et la nature. Quoi de plus normal donc que de se servir de ce qu’il a tout autour de lui et dont il va puiser une quelconque rétribution pour son plein développement. En ceci que la nature a doté cet homme de cette perception qui lui permette de se servir des choses de l’atmosphère afin que lui et toute sa génération en profite. Prenons pour la gouverne le cas des animaux qui peuvent manger ce pourquoi leur organisme a été créé n’importe où et n’importe comment, alors que l’homme ne le peut guère. Et pour ce faire, il lui a donc fallu s’approprier toutes ces formes par l’exploit de l’économie.

L’homme moderne est donc un être économique bien que cette forme ait toujours existé et prévalu depuis les antiquités, mais il convient de dire que cette modernité provient en tout cas de la dimension économique de l’homme. Celle-ci s’explique par le fait que la nature sert à l’homme par son génie pour son plein épanouissement et de fait, toute invention répond à cette donne. Que dire donc de l’aspect économique de l’être humain ? J’affirmais tantôt que ce dernier se sert de la nature à ses propres desseins et il est donc irrémédiablement clair que l’économie incarne tout le politique ou le social.

La nature n’a pas mal de choses dont elle regorge telles ressources naturelles qui auraient pu rester comme cela, mais l’homme ingénue un système où il met en parallèle ces ressources pour son bien-être. Il a bien compris que ceci n’était guère créé au hasard comme lui d’ailleurs mais qu’ensemble ils avaient un dessein commun que lui seul était l’unique être à garantir. Les animaux ne s’en sont guère soucié, occupés qu’ils sont dans leur évolution à être emportés par le vent et faire ce que leur instinct et émotionnel leur dictent.

Prenons un cas très simple qui est celui de manger, les animaux eux-mêmes mangent n’importent où et peut être n’importe comment, car ils sont chez eux, mais l’homme n’ayant pas ou plus cette capacité, a dû donc se prémunir pour inventer ce qu’on nomme AGRICULTURE. En ceci que sa nourriture ne pouvant être trouvée n’importe où ou n’importe comment comme celle des autres animaux, il lui a fallu donc la rendre disponible pour qu’il puisse la consommer lorsque le besoin se fait sentir. Il a donc développé diverses techniques qui seront étudiées dans un paragraphe prochain où tout ceci serait mieux exemplifié et l’accentuation mise dessus. Il a donc senti que lui-même n’ayant pas des poils ou fourrure comme les animaux, il lui fallait donc un vêtement qui a sa provenance de la terre qui donne des plantes dont on tire la matière brute pour leur fabrication.

Il ne pouvait en aucun cas et toujours avoir tous ces facteurs dont il eut fallu qu’il fasse une bonne intégration ; même si tout cela pouvait suffire, il fallait bien qu’il détermine la suffisance et le but précis de tous ses besoins. Il fallait qu’il soit conscient qu’il ait ce besoin de quelque chose que la nature pouvait lui rendre pour avoir satisfaction qui elle-même diffère de tout un chacun et selon les circonstances. L’économie de par sa définition est la gestion de la famille étymologiquement parlant en ce sens que cette gestion a trait à tout ce que ce noyau aura besoin pour sa survie, et comme la famille constitue la souche du tissu social, la relation est tracée.

Il faudra donc tout d’abord que l’homme puisse satisfaire ses besoins vitaux tels que manger, se vêtir, se loger pour être en mesure de survivre dans ce monde incertain avec cette nature hostile. Et pour ce faire, il a donc érigé divers systèmes économiques où il peut tirer le meilleur de toutes les ressources naturelles dont la soustraction lui procurera un substantiel revenu afin que lui et sa génération en tire profit. Loin de moi toute idée de vouloir dénigrer tel ou tel système car ceci provient de la culture et des besoins du peuple concerné et on ne peut en aucun cas ériger un système pour l’universaliser comme étant le meilleur.

Il est bien vrai que les hommes auront les mêmes besoins tels manger ou se vêtir, mais tout cela dépend ou dépeint du milieu culturel et ceci ne saurait être ignoré. Cela étant dit, il convient d’affirmer que tout régime économique qui n’a pas à cœur le dessein du peuple en vue de son plein épanouissement pour faire usage de ses capacités intellectuelles ou physique sur la nature, est loin d’être le meilleur. On comprendra très clairement que l’homme étant un animal politique, il lui faut donc pour sa survie, user de ce qu’il a lui-même comme aptitude et le mettre en application sur la nature pour satisfaire ses besoins dont il faille donner la prééminence à certains.

Que dire, sinon que l’économie et le politique sont des frères siamois, et que l’un ne va pas sans l’autre ou plutôt que l’un promeut l’autre pour le bonheur de tous. On pourra dire que l’économie matérialise ce sens du bonheur que le politique idéalise : bref quoi qu’il en soit, il faut tout de même rêver pour réaliser quelque chose. Dans la réalisation de ce dessein commun, il convient donc de ne point se faire un modèle et oublier que tout dépend de soi, mais plutôt se faire prototype en ce sens qu’on se demande ce qui est bien pour soi en conformité avec ce qui le sera pour la masse.

Il est très clair qu’on représente le conglomérat de tout un ensemble, et cette perception doit prévaloir tout au long pour nous donner la meilleure forme d’économie. On a longtemps jasé que l’Afrique n’avait pas la meilleure forme de système économique, qu’elle ne s’en remettait qu’à l’Occident pour lui prêter main forte dans ce secteur où eux-mêmes jugeaient la leur meilleure. Ils ont voué aux gémonies le communisme qui a fait son temps bien qu’il soit plus un système politique qu’économique par la chute du bloc soviétique et le revirement de ce dernier au capitalisme.

Ce même capitalisme qui, dans sa forme exacerbée que représente le néolibéralisme, n’a guère fait mieux lorsqu’on voit les récentes crises financières de 2007 et 2008 où l’appât du gain a tellement attiré et entrainé certains à commettre l’irréparable. On est en droit de se demander la position de l’Afrique dans tout ce chaos, elle qui ne fait que singer le Blanc dans tout ce qu’il entreprend alors qu’il aurait mieux fallu qu’elle aussi propose quelque chose. Quant en ce qui me concerne, je dirais que pour qu’une économie ou pour que ce terme ait sa vraie valeur, il faudrait qu’on retienne une chose à savoir que l’homme est économique. Il dispose de ressources naturelles qui doivent servir à satisfaire ses besoins qui dépendent du milieu et des circonstances bien qu’ils peuvent être universels. Et ce primat posé, il importe donc que cet homme agisse de telle sorte qu’effectivement tous ses besoins soient satisfaits avec les ressources naturelles et ceci passera par son inventivité où il use de techniques pour mettre au point divers modèles qui lui seront très utiles.

La meilleure forme économique serait celle qui consiste à laisser ce sujet économique que représente l’homme s’épanouir en faisant montre de tous ses talents, qui conjugués par l’effort sur les ressources naturelles, saura acheminer celles-ci pour satisfaire les besoins de ce dernier. En clair, tout un circuit s’impose et c’est bien ce que l’homme a su faire dans sa quête de vouloir dominer un monde où il s’y sentait totalement étranger. Il a inventé tout un système dans lequel il a divisé les secteurs en PRIMAIRE où on a affaire avec les ressources naturelles pour en tirer quelque chose de brut immédiatement telle l’agriculture, et puis le secteur SECONDAIRE où les produits extraits du PRIMAIRE sont mis en manufacture pour bien répondre à une large demande et pour y parvenir, il faut le troisième secteur qu’est le TERTIAIRE qui s’occupe des services. Voilà, mais on ajoutera également le QUARTENAIRE qui fait référence aux multimédias, car il a prégnance un peu partout, mais nous aurons l’occasion d’en parler et il suffit donc de retenir ces gros ensembles qui caractérisent et parlent de l’économie qui est partie prenante et intégrante de l’homme.

Vous l’aurez donc bien compris, on touche à l’aspect SCIENTIFIQUE et TECHNOLOGIQUE car l’homme, pour avoir ce dont il a besoin, est forcément obligé de mettre sur pied tout un dispositif technologique qui lui permettra de faire face à cet environnement. L’environnement qui, il est bien vrai à ses lois, l’homme s’en sert pour façonner bon nombre de choses afin de se faciliter la vie et ceci ne serait que possible lorsqu’on arrive à étudier cette atmosphère. Tout provient donc de là, se rendre la vie plus facile et plus commode, donc il faille que l’homme étudie son environnement afin de pouvoir en extirper et mettre au point les différents gadgets qui pourront lui simplifier la tâche.

C’est dont par la science que l’homme non seulement arrive à dominer son monde, mais surtout lui simplifie la tâche dans cet environnement hostile que représente la nature. La science lui permet d’être au fait de tout ce qui a cours autour de lui et il s’en sert pour créer divers procédés qui lui seront très utiles. J’eus un mal fou à pouvoir dissocier la science de l’économie, car l’une ne va pas sans l’autre, mais c’est surtout que l’économie dope la science et la technologie qui doivent être menées à bien pour toujours servir les besoins de l’homme. C’est grâce à la science que l’homme arrive à dompter son monde afin d’en profiter énormément pour son mieux-être et celui de sa communauté. On aura noté qu’il y a une corrélation entre la science et la technologie, car c’est à base de la première qu’on en arrive à établir l’autre et surtout que la technologie est elle-même une science. Elle part d’un savoir dont on essaie de se servir pour mieux travailler, rentabiliser ce que l’on désire et pour cela, il faille des méthodes et techniques voire même procédés qui ont leur raison d’être, sinon cette science ne le serait pas.

Au tout début de la dissertation, j’avais notamment fait cas des domaines des transports et de la communication où la science est passée par là pour nous donner tout ce dont nous avons besoin pour nous rendre la vie commode dans ces deux domaines. A la technique de la locomotion, on en arrive à la technologie du transport et à la méthode de l’oral, on en vient à la technologie de l’information où une strate de plus est sautée pour nous permettre de mieux se servir de ces méthodes rudimentaires que sont la locomotion ou la parole et les rendre en technologies imparables. La technologie, car elle est la méthode la plus simplifiée et hautement élevée, tout ceci grâce à la science qui se sert d’un savoir déjà acquis.

La technologie permet donc de transgresser des lois préétablies at amène l’homme à rendre caducs ces obstacles que peuvent constituer le temps et l’espace pour le mettre à l’aise. C’est sûr ceci n’est guère l’apanage des sciences et de la technologie, car dans le domaine artistique, il y a la même chose, ce qui sera vérifié dans le prochain paragraphe, mais pour ce cas, ceci relève d’une autre dimension. La science a tout autant ses revers bien que ce soit grâce à elle et par elle que l’homme créé son monde qu’il régit à merveille dans les règles de l’art. S’agissant du Tsunami qui a dévasté les côtes nippones en 2011, voilà donc trois ans de cela où cette catastrophe menaçait avec ses répliques de faire exploser les centrales nucléaires du pays ; et bien on sait très bien que ces bâtiments servaient à fabriquer de l’électricité à partir du combustible fossile qu’est l’uranium, mais là où le problème perdurait est que la désagrégation d’une telle structure nuirait à l’environnement et au genre humain.

L’explosion de la centrale nucléaire de Tchernobyl le 26 Avril 1986 est encore vivace dans la mémoire collective surtout à cause des dégâts encourus et le largage des bombes atomiques sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki en vue de forcer le Japon à se rendre pendant la seconde guerre mondiale, dépeignent de l’horreur que cette science peut amener. Certes la question qu’on pourrait se poser est de savoir si on ne pourrait pas se servir d’une autre forme de production d’énergie telles l’éolien ou le solaire qui sont quand même respectueuses de la nature dans laquelle l’homme vit d’ailleurs.

À cela, la logique du marché a fait qu’on ait décidé de commettre la plus grave, céder à l’énergie nucléaire qui est certes très chère, mais donne des résultats puisqu’elle fait de l’archipel nippon la troisième puissance économique mondiale. On voit bien les excès de la science sur l’environnement car au départ, Albert Einstein, auteur de la théorie de la relativité n’avait aucunement à l’esprit que sa trouvaille serve à détruire le genre humain et c’est bien la raison pour laquelle il a fui l’Allemagne nazie pour qu’elle n’y mette pas la main dessus. Grande fut sa désolation et profonde sa consternation de voir les ravages causés par l’armée américaine sur les villes d’Hiroshima et de Nagasaki pendant la Seconde Guerre Mondiale qui en ont tiré une bombe redoutable et destructrice.

Le même état d’âme avait marqué Alfred Nobel quand il avait vu les atrocités que son invention, la nitroglycérine avait commises, alors qu’il en avait destiné au départ à un merveilleux dessein. Pour se faire racheter, il a institué les prix Nobel pour ennoblir toute personne qui aurait mené des pas très importants et significatifs dans les domaines de la science médicale, physique, biologique, chimique, la littérature, la paix et récemment l’économie. Ceci n’a malheureusement pas empêché certains inconscients de se servir de sa méthode pour mettre au point des bombes qui ôtent la vie de bon nombre de gens et on est en droit de tomber d’accord avec RABELAIS qui affirmait que science sans conscience n’est que ruine de l’âme. La conscience que l’homme est le seul être évolué qui en a conscience et qui donc l’amène à créer son monde qui a ses lois qui ne doivent pas aller à l’encontre de celles de la nature dans laquelle ce monde figure.

Cette étroite relation voire symbiose se doit de prévaloir pour permettre aux deux atmosphères d’évoluer côte à côte pour le bien être du genre humain. C’est tout comme les animaux qui sont en parfaite synergie avec la nature et s’y épanouissent totalement pour ne qu’y mourir lorsque leur temps est dû et non mutilé comme c’est le cas de l’homme face au désastre que son action sur la nature a causé. Cette inconscience, cet endormissement de la conscience à peine éveillée, qui veuille qu’il satisfasse ses propres besoins aux dépens des lois de la nature qui lorsqu’elles sont violées, sanctionne lourdement comme cela se voit dans le dérèglement climatique et les conséquences qui s’en suivent. La nature a nature à rééquilibrer le désordre créé par l’homme.

Les Japonais ou les puissances occidentales auraient pu miser sur les énergies renouvelables et durables telles géothermique ou celle tirée des raz-de-marée où déjà dans ce domaine en 1982, un scientifique britannique avait pris la défense devant le Parlement de Westminster. Au nom de quelle logique commerciale et surtout à cause de lobbies pro-atomiques, cette forme et d’autres ont été laissées sur le bas-côté pour nous donner ce que nous avons aujourd’hui comme la pollution.   Il aurait seulement suffi que l’homme s’engage dans ces technologies protectrices de l’environnement pour ne pas avoir à subir les désagréments que la pollution a sur la nature et tout aussi sur le genre humain. La science, l’économie ne doivent jamais perdre de vue que l’homme fait partie intégrante de cette nature dont il se sert pour créer au mieux son monde et il est donc hors de question que cette nature soit menacée sinon l’homme en serait éteint.

Il est maintenant temps de quitter le monde physique pour s’engager dans le monde spirituel, si vous permettez l’expression et sans connotation religieuse, pour nous attaquer aux ARTS et à la CULTURE. Comme quoi après la chair, on insuffla l’esprit pour dire que c’est surtout cet aspect qui caractérise profondément l’homme, car tout révèle de l’âme de cet être extraordinairement et incroyable qu’est l’homme. Les ARTS, pour dire que l’homme se devait de représenter le monde à sa façon et ceci se faire sous formes picturale, écrite et orale. On a donc dans la forme picturale les ARTS VISUELS et les ARTS PLASTIQUES où le premier est la forme évoluée du second où on se sert des technologies appropriées telles caméras pour représenter la vision du monde.

On a donc la cinématographie, la photographie et j’en passe alors que les ARTS PLASTIQUES sont plus vivants et naturels car étant en contact direct et étroit avec le monde et on peut y distinguer la sculpture et le dessein comme exemples.  Ces ARTS qui sont listés sur une échelle de NEUF ont tout aussi subi les effets et apports des nouvelles technologies et c’est surtout dans les ARTS VISUELS qu’elles sont réellement présentes et dans les autres, elles y font une entre timide. La raison est que les matériaux dont ils font usage sont assez rudimentaires, mais qui sait si le génie de l’homme ne saura pas nous trouver quelque chose pour qu’on ait de la peinture virtuelle et à ceci je laisse les Anglais répondre par TIME WILL TELL. On doit bien comprendre que ces types d’art ne seront pas pendant bien longtemps le sanctuaire inviolable parce qu’il faille bien qu’ils répondent et correspondent aux mesures de leur temps et à cela la tendance technologique ne se fera guère prier.

LA FORME PICTURALE a, quant à elle, subi la révolution technologique puisqu’on se sert des touches du clavier de l’ordinateur pour rédiger plein de choses et celui qui n’est pas sur cette voie, est arriéré technologiquement. La technologie dont fait usage LA FORME SONIQUE pour nous donner de belles mélodies qu’on nommera comme MUSIQUE en ceci qu’elle produit ou reproduit des sons pour ne pas les arranger carrément. Toutes ces formes d’ART amènent l’homme dans un monde éthéré en lui présentant une forme sensible et sensationnelle de la vision du monde dans lequel ce dernier vit. Au monde physique se superpose donc le MONDE SENSIBLE où tout ce qui est impossible ici-bas l’est dans l’au-delà et c’est pour cette raison qu’on éprouve toujours la même sensation lorsqu’on réécoute, revoit ou relit une œuvre musicale, littéraire ou artistique comme au premier jour.

Elle nous fait forte impression car on a su s’y imbriquer et parce qu’elle répond réellement et profondément à notre état d’âme qu’elle représente. L’ART est la représentation sensible de la vision du monde dans lequel l’homme vit. La CULTURE est le conglomérat de toutes les valeurs qui sont propres à une aire géographique et donc chaque communauté a sa propre culture qui l’identifie et l’authentifie. On ne peut donc pas prétendre qu’une culture soit supérieure à une autre bien qu’il puisse y avoir des accents mis sur certaines valeurs qui sont universelles. Je distinguerais dans la question de la culture les ARTEFAITS, les loisirs et surtout la religion à laquelle j’ai accordée toute une dissertation juste pour confirmer que ce trait culturel et culturaliste dépeint et dépend de la société dans laquelle on vit et il est hors de question qu’on l’impose donc à une communauté tout comme c’est le cas pour la culture. Cette dernière révèle de l’âme de la communauté qui par les valeurs qu’elle entretient, arrive à maintenir la société par la bonne cohésion de ses membres et partant de là, sa bonne marche vers de l’avant.

Les RITES se cantonneront plus aux êtres pris à titre individuel pour marquer diverses étapes dans leur vie, telles que le mariage, la naissance, la mort, par des CEREMONIES alors que la COUTUME s’adresse à la personne prise dans sa globalité. On est alors en droit de se demander si tout ceci pourra subsister et résister face à l’assaut persistant et insistant d’autres modes de vie qui ne révèlent guère notre identité africaine et qu’on a goulûment inhibé. Que répondre, sinon qu’il faille impérativement demeurer soi et tout faire pour examiner tous ces traits culturels pas au vu de la réalité du moment, mais plutôt examen profond qui amènera à réfléchir sur la marche qu’elle doit mener et suivre. C’est seulement à ce prix que la CULTURE saura subsister face aux désagréments de cette société de consommation qui foule aux pieds nos valeurs sous le fallacieux prétexte d’être globalisante alors qu’on y perd de notre âme, bref notre sens et centre de vie.

Sur tout ce qui a été dit de long en large, on comprendra que pour une bonne coordination et harmonie, il faille le respect scrupuleux de lois que l’homme a établies et nous glissons sur le terrain JURIDIQUE qui est une évidence en soi, car sans une adhésion tacite à tout cela, l’homme ne pourra guère évoluer. Mais c’est surtout cette capacité qu’à l’homme de pouvoir se créer un monde où il pourra faire montre de tous ses talents malgré l’hostilité ambiante de l’atmosphère dans lequel il vit, qui prête à admiration. On y comprendra que personne et rien ne pourra empêcher l’homme d’atteindre à quelque but que cela soit si lui-même ne se prend complice et cet état d’esprit le retardera forcément.

L’autre ne le peut ou ne le doit guère, car l’homme a été formé sur la Terre pour un but précis : se servir de ses ressources naturelles par un usage rationnel pour satisfaire ses besoins, et ce par la création d’un monde à lui qui n’est aucunement dissocié de la nature. Cette capacité d’avoir su créer ce monde malgré tous les problèmes est une preuve palpable et une sévère mise en garde à tous ceux qui se laisseront retarder par leurs compères par que cela soit de l’envie ou qu’importe le motif. Il faut se battre acharnement, car si l’autre ne connait pas la raison pour laquelle il a été formé, il appartient à tout un chacun de le lui faire savoir par le dévouement que l’on attache dans toutes les activités sociales, politiques, économiques, culturelles, artistiques, scientifiques.

Le RETARD, on a que ce mot à la bouche quant à savoir que l’Afrique est arriérée sur tous les plans, que cela soit politique, économique et j’en passe. Mais j’aimerais dire pour ma part qu’en ce qui concerne ce point, on ne peut en aucun cas fixer une date butoir quelque réalisation que cela soit, que ce soit par exemple une VISION TOGO 2030. Ce chronogramme apparait tout juste pour permettre à tout un chacun de se mettre en jambes afin qu’il puisse être amené à mettre sur pied ce qu’il désire réellement. Comme je le dirai dans une de mes dissertations intitulées L’ESPACE ET LE TEMPS, l’homme peut transcender toutes ces limites qui en deviennent à ne plus être des barrières voire obstacles mais des stimulants à son expansion. On a vu des savants faire des formulations il y a de cela plusieurs siècles et qui ont encore un écho prégnant de nos jours. Même certains artistes pour ne pas dire la grande majorité ont sati des œuvres qui aujourd’hui encore font chavirer le cœur de ceux qui les regardent, les lisent et les écoutent.

En clair le TEMPS n’a pas eu d’effet et aucunement d’ailleurs sur tout ce qu’ils ont produit et même l’ESPACE, car un peu partout il y a cette unanimité. Le RETARD dont il devrait être question serait de savoir si la personne qui a eu ce désir de mettre en application certaines choses n’a pas su le faire à temps, à savoir les réaliser quand l’envie était toujours vive. Nul n’est donc besoin que la personne ait devancé son temps, qui est surtout proportionnel à l’espace, l’essentiel est que ce désir ait cette matérialisation qui s’impose, sinon l’envie de devrait pas se faire sentir.

Si je m’exprime de la sorte, c’est que je me souviens de l’expérience racontée par un ami, ou plutôt plusieurs, lorsqu’en 1986, l’entrée à la maternelle lui fut refusée pour diverses raisons et qu’il espérait y retrouver ses compères pour jouer et interagir. Mais c’est surtout le fait qu’en mi-1980, la technologie informatique avec les CISCO et consorts faisait fureur et qu’il aurait grandement souhaité en faire usage pour répondre à l’actualité de son temps bien que cela aurait été une injure pour l’espace que constituait l’AFRIQUE. Et là est tout le problème lorsqu’on se circonscrit trop à une aire géographique, ou on en arrive à ne pas bien évoluer et demeurer toujours recalé. La même chose s’est produite en 1998, d’après toujours les expériences vécues par ce proche, lorsque ses desseins sont tombés à l’eau par une décision unique paternelle de le faire changer de vocation bien que ses projets eussent été établis sur au moins une dizaine d’années et ceci pouvait être stupéfiant pour un garçon de son âge, quinze ans à l’époque des faits.

L’année 2001, supposée être celle de son entrée universitaire bien qu’il estime que cela devait être en 1998 si sa mère n’avait pas refusé en 1986 de le mettre au cours primaire, a vu bon nombre d’idées émerger comme celle d’une étude minutieuse sur le cauri, forme de monnaie africaine. Tout juste pour essayer de comprendre ce que pouvait sous-tendre ce terme et se l’expliquer afin qu’on aboutisse à une bonne politique monétaire pour l’Afrique et pourquoi pas pour le monde. Il y avait tout aussi le projet d’une étude sur ce que représentait le LIVRE, censé par a définition être une infime fraction de toutes les connaissances du monde compilées en un volume brut afin que les autres soient au parfum. Si déjà à dix-huit ans on pouvait avoir de telles ambitions, c’est que réellement on a su répondre à l’envie du moment et faire langue avec ce proverbe qui s’articule qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre d’années.

Ce fût la même logique visionnaire que le père de l’indépendance du TOGO, Sylvanus Olympio a eue pour sa patrie qui voulait en faire la Suisse de l’Afrique en ce sens qu’il serait le plus pacifique de tous les pays africains. Ceci n’a malheureusement pas pu se réaliser et c’est ce que je pourrais nommer de RETARD dont il est question, car le fait de ne pas pouvoir mettre en place son rêve, ses projets lorsque le besoin se fait sentir ou dans l’instant immédiat est l’ARRIERATION. Et si cela doit avoir lieu bien après, ce devait être d’une façon plus élevée, c’est-à-dire mettre les bouchées doubles et hausser la barre pour délaisser ce non-fait et je dirais brûler les étapes.

Le Togo peut le faire, j’en ai foi. L’Afrique peut le faire, elle qui a eu toute sa civilisation totalement à terre par l’incendie de la célèbre bibliothèque de la vie d’Alexandrie en l’an soixante-dix de notre ère et avec elle tout ce qu’un peuple peut avoir comme patrimoine civilisationnel parti en fumée. Elle pourra se reconstituer car je crois pour ma part qu’une civilisation est comme un phœnix, c’est-à-dire qu’elle renait de ses cendres pour donner quelque chose de meilleur.

C’est ce que l’Empire du Milieu nous démontre aujourd’hui en devenant la première puissance économique mondiale, bien qu’il ait été pendant bon nombre d’années sous-développé. Cette force provient de sa capacité d’avoir été une civilisation millénaire et ainsi renaître de ses cendres en faisant bien évidemment appel au sens sacré du TRAVAIL. Le philosophe, historien et juriste IBN KHALDOUN affirmait que les civilisations sont comme des personnes : elles naissent, se développent et meurent et j’ajouterais qu’elles renaissent. Cela sera le cas pour l’Afrique aussi, elle qui a abrité la fameuse université de Tombouctou au Mali au XIVème siècle à peu près à la même période que bon nombre d’universités européennes ; alors point de défaitisme mais surtout du réalisme car l’espoir est permis.

Je mettrais ici un terme à cette dissertation qui n’est pas exhaustive en disant ceci et à la lecture de tout ce qui y a été écrit : que l’homme est l’être le plus formidable qui soit et que la nature avait grandement besoin de lui, d’où sa constitution. Il se permet même de façonner tout un monde à lui où il y fait preuve de son énormissime génie et substitue ses pairs par des machines pour effectuer certaines tâches et surtout pour se dédoubler ; comme quoi si l’homme n’avait pas existé, il aurait fallu le créer.

 


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